
Je ne sais pas vous, mais j’aime bien garder en note les citations et conseils de mes auteurs préférés pour m’encourager les moments où je suis au plus bas. Ce sont des trésors à conserver et à chérir. Enfin, ce sont des trésors à partager.
Les conseils de C.S Lewis sont à vrai dire nombreux et parfois plus personnels, étant donné qu’ils ont été tirés de ses correspondances. Je me charge donc que de vous partager les plus connus. Je rappelle également que cet auteur ne vivant pas le même siècle que le nôtre, certains de ses conseils paraîtront étranges et désuets. C’est pourquoi je tenterai de les rapprocher davantage à l’ère numérique.
#1 – Éteins la radio
Bien que peu de personnes écoutent encore la radio, il existe une autre distraction, celui-ci beaucoup plus compétent : la télévision. Je dois dire que, là-dessus, j’ai de la chance : il n’y en a pas chez moi !
Mais cela n’est pas tout : cela peut être les réseaux sociaux qui nous bombardent de notifications ou l’intrépide Netflix qui cherche à nous faire oublier jusqu’aux plus importants domaines de notre vie – je pense que j’exagère à peine pour certaines personnes… J’ai failli tomber dans son piège, mais ai très vite supprimé mon compte.
Bref, fuyez-les tous, si vous désirez ne serait-ce que saisir la plume – ou tapoter votre clavier.
#2 – Lis de bons livres
Autrement dit, ne pas lire que des divertissements, mais des plumes riches et inspirantes. Personnellement, je doute fortement que la plupart des best-sellers puissent vraiment nous apporter autre chose que du loisir. C’est pourquoi je lis beaucoup de grands auteurs ou de plumes qui, je sais, ne me décevront pas.
Cela ne signifie pas cesser absolument tout divertissement ! Mais il faut savoir également se forcer un peu à lire les classiques tant haïs par les élèves – quoiqu’on ne puisse vraiment parler de forçage de mon côté, tellement je suis curieuse…
#3 – Écris avec l’oreille et non les yeux. Fais en sorte que chaque phrase sonne bien.
Une chose que j’adore faire, mais qui n’est pas si évidente. Veillez-vous à la beauté de vos phrases ? Cherchez-vous à lier le correct et l’agréable ? Parfois, il faut s’essayer et l’on découvre des horreurs – horreurs qui en engendrent d’autres sous le coup de la panique tandis que l’on tente de tout rectifier.
Prenez votre temps, écoutez votre plume. Cherchez les mots justes.
#4 – Écris seulement ce qui t’intéresse. Si tu n’as pas d’intérêt, tu ne seras pas un écrivain.
Un bon point, selon moi, qui va de pair avec l’expérience. Si l’on écrit sans intérêt, le lecteur le sentira et vous ne serez alors à leurs yeux rien de plus que de minables amateurs. De même, si vous écrivez quelque chose que vous n’avez jamais expérimenté, cela perdra de sa saveur et ira même jusqu’à tromper le lecteur.
Écrire un livre, c’est aussi se donner. C’est parler de soi, de ce qui nous émeut et nous fait lever chaque matin.
#5 – Sois clair. Rappelle-toi que les lecteurs ne peuvent connaître le fond de ta pensée. N’oublie pas de dire exactement ce qu’ils ont besoin de savoir pour te comprendre.
Encore un point à revoir chez moi… Dire ce qu’il faut avec justesse et clarté est un travail de géant. Ne dire que ce qu’il faut et ne pas embarrasser le lecteur avec des détails inutiles l’est encore plus.
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#6 – Conserve tes essais d’écriture, aussi étranges soient-ils, car tu en trouveras peut-être usage plus tard.
C’est ce que je fais depuis mes onze ans. Seul souci : se retrouver avec une masse de documents sur son ordinateur. J’en réunis alors certains, sous forme « d’archives ». Lorsque j’ai un coup de mou, cela m’aide de les ouvrir et constater tous mes efforts passés pour améliorer ma plume. Une plume qui, il faut se le répéter, ne se lassera jamais de s’améliorer. C’est là toute la beauté de l’art.
#7 – Tu as besoin d’entraîner ton sens du rythme et le bruit d’une machine à écrire risque d’interférer
Bon… À moins que vous ne soyez un écrivain original, vous n’écrivez sûrement plus à la machine à écrire – oh ! comme je rêve d’en tenir une entre mes mains !
Mais peut-être écrivez-vous avec un fond sonore, comme de la musique. Cela peut-être bon pour un temps, mais lorsque vous vous relisez à voix haute, cela peut perturber votre concentration sur le rythme – et la sonorité – de vos phrases.
Apparemment, C.S Lewis écrivait en silence… Je devrais essayer pour voir ce que cela change.
#8 – Connais le sens de chacun des mots que tu utilises
Outch. Claque royale sur mes mauvaises habitudes. Une habitude qui, heureusement, ne m’est plus trop attachée, mais tout de même.
Certes, il est bon de renouveler son vocabulaire – je ne dirai jamais le contraire. Mais soyez sûrs du sens des mots. S’il le faut, n’hésite pas à chercher par trois fois la définition.
Parfois, lorsque j’écris mon premier jet, je jette un peu les premiers mots qui me viennent à l’esprit, sans me soucier de leur usage correct – l’excuse que vous connaissez peut-être du « oui, mais ça sonne bien ! » Il me faut alors impérativement relire mon manuscrit et vérifier tous ces mots à la fin de ma séance d’écriture.
J’espère que cet article vous aura plu. N’hésitez pas à me signaler si vous souhaitez d’autres du même genre !

Merci pour cette publication qui tombe à pic pour moi qui ne vais pas tarder à mettre en ligne mon premier blog 🙂
Et je pense que ces conseils valent autant pour l’écriture de fictions ou critiques que pour de « simples » articles de blog 🙂 Bonne fin de journée!
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