
Qui dit semaine de vacances dit plus de temps pour écrire.
Si j’ai connu la bêtise de faire de mes études ma priorité, je suis prête à reprendre mes projets en main et profiter de cette pause pour poursuivre la réécriture de mon roman L’Oiseau en Cage – sujet que portera mon prochain article, ne le ratez donc pas ! Quoi de mieux que de vous partager cette avancée sous un nouveau défi hebdomadaire – sans compter que cela fait bout de temps que je n’ai accompli aucun défi d’écriture…
Je vous embarque donc pour une semaine dans mon quotidien d’écrivaine ! Je ne me fixe pas vraiment d’objectif, si ce n’est celui de consacrer au moins deux heures par jour à cette réécriture – un objectif tout à fait atteignable si l’on considère mes matinées enfin disponibles.
Avant de vous partager tout cela, il faut comprendre ce qui a été mon cheminement depuis mi-septembre : deux semaines ont été consacrées à la lecture de mon manuscrit, pour me réimprégner de mon histoire et noter les incohérences et manques évidents du récit. Le mois d’octobre a vu le début des corrections mineures apportées au texte brute et l’édition des annotations – mes remarques – sur mon document. Les deux dernières semaines ont malheureusement été très peu productives – pour ne pas dire que je n’ai pas touché un seul moment à mon texte… C’est ce retard que j’espère corriger au travers de ce défi.
Sans vous cacher que j’ai dans l’idée de finir cette réécriture pour l’envoyer à des bêta-lecteurs début décembre. Si vous êtes d’ailleurs intéressés par la lecture de ce roman, n’hésitez pas à vous signaler ! J’ai besoin d’avis, aussi peu professionnels puissent-ils paraître.
Ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne visite sur ce compte rendu hebdomadaire…
Jour 1
Sans surprise, difficile de se replonger correctement dans le récit. C’est le moment de s’imposer le sablier pour ne pas quitter son document trop vite. Mon statut d’étudiante et les responsabilités qui s’y accordent occupent malheureusement en grande partie mon esprit et il me faut apprendre à placer ces soucis de côté pour accorder toute mon attention à la réécriture.
Le danger : laisser ces distractions qui pèsent changer notre regard sur notre texte et semer le doute. C’est d’ailleurs la première pensée qui a traversé mon esprit tandis que je relisais mes dernières lignes: « tout est à revoir. »
A force de discipline, mon esprit parvient toutefois à se défaire de ces mauvaises remarques pour prendre de la distance et travailler pour y remédier. J’ai pu ainsi relire et annoter une belle heure, entre 9h et 10h30, tout en accordant les pauses nécessaires à ma concentration.
Pour le premier jour, pas question toutefois d’aller plus loin sans une pause plus large. Je ne m’occupe pas non plus de mes devoirs, mais tente de me détendre en cuisinant et en lisant. Je me sens pleinement satisfaite de cette première heure.
Finalement, ayant eu un après-midi occupé, je ne suis pas allée au bout de mes deux heures. Pourtant, il s’agit là moins d’un échec que d’une réelle écoute des mes besoins. Pour un premier jour, mieux vaut ne pas forcer l’esprit de crainte que l’estime de mon travail ne rechute.
Deux chapitres de la première partie ont été relu et le dernier entamé. J’ai plutôt bon espoir pour la réécriture qui ne devrait pas se révéler trop fastidieuse – d’où l’intérêt de tâter le terrain par avance et organiser son travail !
Réécriture de la première partie que j’espère pouvoir commencer demain…
Jour 2
Mince… Toujours pas de succès si l’on considère les deux heures consacrées à la réécriture muées en une seule…
L’impression de finalement avancer est pourtant bien présente et me libère de ma culpabilité. J’ai également passé beaucoup de temps sur la rédaction d’un article pour le blog, ce qui participe d’une certaine manière à mon activité d’écrivaine.
Plus important encore, je prends sincèrement plaisir dans cette réécriture. Peaufiner. Parfaire. Dénouer les derniers liens. C’est une bouffée d’air que de voir les mauvaises herbes arrachées malgré l’effort mental que cela demande !
J’ai conclu l’annotation de ma première partie et démarré sa réécriture. Une seconde sera sûrement nécessaire, mais ce n’est pas pour tout de suite.
Jour 3
8h15 – une tasse de thé d’hiver en main. C’est ainsi que j’entame ma troisième journée d’écriture.
On lance la sablier, mais sans surprise, celui-ci se bloque. La session de vingt minutes se développe en une session de trois quarts d’heures. Je déguste mon texte tout en étant sans pitié. Ma concentration, elle, flanche au bout de cette première heure de réécriture. Décidément, j’ai beaucoup de mal à fournir les mêmes efforts que lors du premier jet !
J’enfile mon manteau et attrape mes clefs – c’est le moment d’une petite promenade pour dégourdir tant mes jambes que mon esprit. J’ai remarqué être de plus en plus en proie à la frustration face à l’immobilité. Mon corps réclame un exercice qui le maintient en bonne santé.
Retour de la promenade, il me faut m’y remettre. La fatigue me pèse un peu malgré cette semaine de vacances – c’est l’appel du fer manquant dans mon sang qui me lance. Pourtant, je choisis de ne pas l’écouter et opte pour l’espace large de la table du salon, inondé d’un soleil chaleureux – vite, en profiter avant que les nuées ne l’engloutissent à nouveau !
Finalement, ce ne sont toujours pad deux heures qui ont participé à ma réécriture. Il semble y avoir comme un blocage, au bout d’une heure et demi… Est-ce un surmenage de l’esprit qui ne peut plus en voir ? Quoi qu’il en soit, je préfère ne pas insister et permettre à ma concentration le repos nécessaire.
Prendre plaisir. C’est vraiment ce que je cherche avant tout dans ce défi.
Jour 4
Avec les dernières nouvelles d’Emmanuel Macron et le nouveau rythme à prendre pour la fac, pas évident de garder un esprit serein ! Je repousse cette fois l’écriture à plus tard, dans la journée, en espérant pouvoir me démener de quelques responsabilités…
Je résiste toutefois à la culpabilisation de la prise d’un tel choix, car je sais que cela pourrais bien pétrifier ma volonté d’avancer sur cette réécriture – puis, j’aime répéter que les petits pas sont souvent les plus grands.
Ce qui est certain, c’est que je me régale d’avance du confinement à venir, non pas dans l’idée de me retrouver seule, mais dans celle d’obtenir plus de temps, notamment en matinée, pour m’atteler sérieusement à l’écriture !
Résultat : une session d’écriture beaucoup plus tardive aux abords de 20h et qui s’est donc finie tôt. Pourtant, je ne suis que plus motivée à poursuivre cette réécriture et déguste même assez facilement ce premier jet – franchement pas mal, je dois bien le dire ! Il y a, certes, beaucoup à corriger et reformuler, mais j’ai le sentiment d’avoir enfin déniché mon style. Le mot y a définitivement la première place.
J’ai également entamé un rangement de ma chambre – je suis une maniaque de l’ordre, ce qui me permet de mieux réfléchir. Au vu du confinement, cette étape me paraissait essentielle si je ne voulais pas prendre le risque de devenir folle ! Une pile de livres, empruntés à droite et à gauche, couronne également une de mes étagères qui, je l’espère, sauront
Tel un soldat qui se prépare au combat, je m’arme des pensées positives pour poursuivre efficacement. Pour les curieux, vous pourrez d’ailleurs lire ma publication du jour sur instagram, où je vous partage tous mes sujets de reconnaissance liés à mon travail d’écrivaine.
Jour 5
En toute honnêteté, je crois que ça a été la pire journée du défi… Pas vraiment de motivation autre que pour de la lecture ou des tâches ménagères. Pour tout dire, je n’ai pas calculé mon temps passé à ma réécriture tant celui-ci était pauvre – j’étais alors en train de surveiller la cuisson de mon repas.
Je ne suis pas particulièrement fière de moi, mais je pense que j’ai besoin d’un temps de « réadaptation » par rapport au confinement et les prochaines mesures à prendre pour les cours passés en distanciel… Une idée plutôt décourageante, à dire vrai.
Bon, je suppose que cela me fait tout de même un bon chapitre de relu. Sans compter la finition d’un article de blog (sentez la tentative de déculpabilisation…) On continue d’avancer.
Jour 6
Voilà, le défi s’arrête à ce jour – car il me faut pouvoir le publier pour le lendemain matin.
Je dois dire que je me sens fatiguée. Fatiguée par le manque de moral des derniers jours, malgré toute ma volonté à soigner ma positivité. Fatiguée également des journées à l’intérieur sans pouvoir trop profiter du soleil bienheureux au dehors et éblouit seulement par la lumière de nos écrans.
Malheureusement, c’est une habitude qu’il me faudra prendre.
Je n’ai écrit qu’après l’accord d’une balade d’une demie heure près de chez moi – comme le passage des canaux est bienfaisant ! J’ai également la chance d’un parc non loin, contrairement à mon précédent lieu de résidence durant le dernier confinement. Le sud de la France est tout de même bien plus agréable que les nuées de Paris.
Concrètement, j’ai passé une heure de cette fin d’après-midi à me consacrer à ma réécriture – plus précisément de la première partie, après la relecture des derniers jours. Voir mon texte s’embellir malgré tout est une vraie douceur aux lèvres. Le chemin est encore long à parcourir – il sera parcouru.
Je vous abandonne donc ici, mes chers abonnés. Merci à vous pour votre lecture et votre fidèle suivi de mes activités. L’écrivain a besoin de son lecteur, je ne le répèterai jamais assez.
En conclusion, je dirai simplement que je suis parvenue à ouvrir mon document chacun des jours de ce défi et que cela est déjà un grand pas. Ne sous-estimez pas même le plus petit de vos efforts !

Merci pour le message la plume messagère. J’aimerais vous soumettre une doléance, Je peux?
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