C’est l’heure du thé #9

Une réorientation des études envisagée, un confinement prononcé, la difficulté de l’organisation et les maux de têtes dus aux longues heures suivies sur l’écran… Une chose est sûre : rien ne m’avait préparée à tout cela.

J’étais sûrement bien trop positive en vous partageant mon objectif trimestriel avant décembre… Sans vous mentir, je ne pense pas beaucoup les tenir ! Le retard pris, bien que moins pire que l’année passée, est assez décourageant et culpabilisant. J’ai tout de même avancé grâce à mon dernier défi hebdomadaire. L’idéal serait donc de continuer à me contraindre, d’une certaine manière, pour prendre le temps et l’énergie nécessaire à l’avancement de mes projets.

Quoi qu’il en soit, les obstacles sont là et je dois les confronter au plus tôt avant qu’ils ne m’empêchent d’écrire ! Je vous les confie également ci-dessous.

Echec des réseaux

Premier point plutôt négatif : les visites sur mes profils de réseaux sociaux s’estompent, et ce probablement à cause de mon propre ralentissement des publications (qui ne signalent à présent plus que la venue de nouveaux articles sur ce blog).

Mes raisons de ce manque d’activité de ma part, que je vous avais expliqués dans le précédent C’est l’heure du thé, sont que je craignais de passer trop de temps à concevoir des posts plutôt que d’écriture, mais aussi et surtout, parce que je prenais conscience du danger qu’étaient les réseaux pour moi, auteure trop attachée à la comparaison.

Sans parler que je prépare mes publications à l’avance grâce au site Hootsuite : l’authenticité et la spontanéité de l’expression de mon ressenti est ainsi retranché dans quelque chose de plus machinal, presque trop cordial…

Là-dessus, des conseils ne seraient pas de refus ! Quelle est la régularité de votre présence sur les réseaux ? Comment trouvez-vous le temps nécessaire pour ne pas négliger le vrai travail d’écriture ?

Mais plus important : est-il bon pour moi de m’inquiéter des réseaux ? Je ne suis pas encore publiée, je ne recherche donc pas un lectorat particulier si ce n’est pour mon blog. Et pourtant, comme souligné dans cet article sur l’écrivain, il est difficile de concevoir son travail dans le secret sans pouvoir le partager ni avoir un contact avec des lecteurs potentiels.

Il me faudra donc vite prendre des décisions, et bien les prendre. Je prévois notamment de nouveaux visuels pour parler de mes articles, la prise des photos n’étant pas aussi rapide et évidente que cela pourrait paraître… Ce, en attendant de réfléchir au moyen de rendre ces photos plus agréables et nettes !

Echec d’une régularité

Mon emploi du temps d’étudiante est assez hétérogène… Certaines journées sont remplies et ne me permettent pas de caser un temps d’écriture. D’autres jours, je pourrais ne faire que cela ! Mais comprenez qu’il est assez difficile de jongler ainsi, sans parler de tous ces devoirs qui vous préoccupent généralement tant l’esprit que l’écriture passe facilement à la trappe…

J’ai vraiment de gros efforts de priorité à faire si je ne veux pas prendre trop de retard dans l’avancement de mon projet…

A dire vrai, j’ai pris tellement de recul avec l’idée de soumettre mon manuscrit assez vite à un éditeur que je trouve facilement des excuses à ce retard. Pourtant, je vois aujourd’hui que c’est le prochain pas à franchir si je veux apprendre encore de l’écriture. Est-ce la crainte de ne pas suffire aux attentes qui me fait ainsi fléchir ? Le manque de maturité, bien que réel, n’est pas non plus une excuse valable – car un écrivain ne cesse de progresser tout le long de sa carrière. Alors qu’attendre ?

Là sera donc sûrement ma prochaine étape : tenter de finir la réécriture de mon roman pour l’envoyer début 2021 à quelques maisons d’éditions. Une seconde réécriture pourra se suivre, si le besoin s’en fait ressentir, dans l’attente des premières réponses.

Il va me falloir également beaucoup creuser, évaluer quelles maisons d’éditions seraient susceptibles de bien accueillir mon texte. Je refuse évidemment l’auto-édition – à moins de n’y être un jour forcée – comme expliqué dans cet article. Ce mode de publication ne rentre pas dans l’opinion que je me fais du besoin de l’auteur à être accompagné et soutenu dans son projet. De plus que je suis loin de remplir tous les profils demandés à l’élaboration de toute la production du bouquin…

Toute de même, une fierté…

La seule chose qui ne me paraît aujourd’hui un échec – et je dois bien m’applaudir pour cela – est d’être parvenue à conserver un rythme de publication hebdomadaire sur mon blog, et ce depuis le mois de septembre !

Encore une fois, je peux le dire : ce blog a été une réelle opportunité pour moi d‘affiner ma réflexion sur mon activité et le chemin à prendre pour aboutir à mes désirs, ainsi que pour la joie de pouvoir partager cette aventure.

Une seule réflexion qui pourrait pousser à l’amélioration de mes partages : produire davantage de contenus au sujet de mon roman même, celui-ci étant à présent bien avancé. A ce sujet, je pense publier régulièrement des citations sur mon instagram afin que vous puissiez avoir un aperçu de l’univers de mon roman, mais aussi de mon propre style. Si cela vous tente, je penserais aussi à lancer une FAQ spécialement pour ce roman.

Auriez-vous des suggestions, qu’elles soient au sujet du blog, de la réécriture de mon roman, la recherche d’un éditeur, et même la gestion de mes réseaux, qui pourraient m’aider à me débarrasser des obstacles ou à avancer plus franchement dans mes projets ? Exprimez-vous si le cœur vous en dit ! Merci mille fois pour votre suivi fidèle et à bientôt pour une suite plus riche, je l’espère.


4 réflexions sur “C’est l’heure du thé #9

  1. Je ne sais pas si on peut appeler cela des échecs. Ne perds rien de ton enthousiasme, de ta bienveillance et de ton ouverture aux autres. Ecrire est un combat où chaque échec prépare la victoire. Pour les réseaux, essaie de te constituer tout doucement un bon carnet d’adresse, cela vaut mieux que 1 000 followers indifférents.

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