Mes 5 plaisirs de l’automne

L’automne… Je ne l’avais pas vu venir, avec la rentrée un peu chaotique qui a été la mienne (voir mon dernier bilan sur ce blog). Pourtant, l’automne est la période de l’année que je préfère – elle est même parvenue à m’inspirer pour beaucoup de mes travaux, en grande partie pour ma fameuse trilogie L’Héritage d’un Monde, où l’arrivée sur l’autre monde est acclamée par un ballet de feuilles mortes.

A cela, les raisons sont à la fois inexplicables et trop nombreuses à suggérer. En bien des manières, l’automne m’apporte un temps très spécial… différentes occasions et activités que je vais lister en cet article, pour vous donner une nouvelle opportunité de connaître un peu plus l’auteur de ces mots.

Alors je vous invite à vous installer confortablement, peut-être au chaud, loin de la pluie et des nuages, et en la bonne compagnie d’une boisson chaude !

#1 – Le temps des bonnes odeurs

Vous commencez peut-être à le savoir, mais j’aime prendre soin de moi au travers de mon alimentation, en autre en faisant ma propre cuisine. J’y prends grand plaisir, concoctant de bout en bout chacun des éléments que je tache de récupérer frais. L’automne me rappelle à l’importance de la bonne cuisine, notamment en en prenant le temps. C’est aussi l’occasion de me faire un peu plaisir, en cuisinant gâteaux et gourmandises chaudes… Mais plus encore, le chaleur nous quittant, c’est le retour des infusions !

Comme vous le savez, je suis une buveuse de thé à plein temps et, si j’ai toujours du mal avec les infusions parfumées, j’apprends de plus en plus à apprécier celles plus épicées. Ces tasses du quotidien non seulement participent à ma bonne hydratation, mais sont également un vrai stimulant en période de travail, que ce soit face à l’écriture de mon roman, ou même en plein cours d’histoire ! Je me trimballe alors souvent avec une thermos dans mon sac…

#2 – Un temps de (ré)création

L’automne m’inspire. Il me souffle à l’oreille des idées ou des rêves qui se confondent en de nouvelles créations. Si, clairement, mon âme d’artiste a du mal à s’exprimer une bonne part de l’année – en dehors de l’écriture, je ne partage pas tellement de sensibilité pour le dessin ou la musique – l’automne fait jaillir en mon esprit une forte volonté de création, celle-ci découlant plus dans la production d’objets pratiques : figures et plaids en patchwork, décorations en point de croix, constitutions de carnets… C’est ainsi : je dois pouvoir occuper mes doigts !

Ces temps de créations m’offrent un moment non négligeable de récréation. Une pause qui, au milieu des nombreuses responsabilités, me fait le plus grand bien !

#3 – Le temps d’une balade

Là où j’habite, « aux portes du soleil », pas évident de vouloir sortir sous la pression du froid en hiver ou de celle de l’astre chaud en été. L’automne, en comparaison, se montre un temps idéal pour la ballade ! En dehors des quelques orages, le soleil, quoique pâle, se fait présent et enveloppe la fraîche atmosphère de ses rayons chaud. Un silence règne, seulement entrecoupé des bruissement des feuilles et du vent qui, toujours dans ma région, peut parfois prendre des airs… Il faut dire que le vent, j’aime ça ! Cette force qui semble pouvoir tout soulever et vous combat impétueusement – nous ne sommes plus seuls, semble-t-elle vouloir nous rappeler.

De même que pour la récréation, j’ai besoin de ces temps de balade, où le vent éloigne toute pensée distrayante de mon esprit. A mon retour, je me retrouve à la fois revigorée et inspirée par la nature qui m’entoure – sur le coup, j’ai la chance d’habiter près de parcs et de canaux. Je suis alors d’attaque pour une nouvelle séance d’écriture ou de travail !

#4 – Un temps de reconnaissance

Contrairement à ce que suggère mon poème « Le Gris de la mélancholie« , les lourds nuages et temps grisâtres de l’automne ne font pas que l’objets de plaintes et de regrets. Certes, le soleil y aide pour beaucoup, mais lorsqu’il n’apparaît pas, il devient alors plus dur de garder un cœur reconnaissant – une pratique pourtant nécessaire à un bon moral et une bonne efficacité.

D’une certaine manière, je dirais que la mélancholie ne va pas sans une certaine joie de la reconnaissance. Parce que l’épreuve semble plus dure, ou en tout cas plus présente, le besoin d’une prise de conscience des bienfaits qui nous sont faits est généralement plus évident. Certes, nous sommes aigris par les circonstances, mais nous ne pouvons nier ces petits bonheurs et plaisirs qui sont à portée de nos mains : une passe tasse réconfortante de chocolat chaud, le temps d’un rayon de soleil sur son visage, un bon toit pour nous protéger des mauvaises pluies ou vents froids…

Cela nous rappelle les propos du comte de Monte Cristo – bien que dans un degré plus accentué – que je rejoins tout à fait : « celui-là seul qui a éprouvé l’extrême infortune est apte à ressentir l’extrême félicitée. Il faut avoir voulu mourir […] pour savoir combien il est bon de vivre. »

Ce n’est pas non plus pour rien, selon moi, que l’on célèbre le Thanksgiving au cours du mois de novembre ! La fière américaine que je suis – du moins, lorsque je ne me sens pas davantage anglaise – ne rate jamais une occasion pour cette fête, où j’aime bien partager ma reconnaissance à mon entourage. C’est aussi un moyen de se préparer à Noël, sur un chemin plus spirituel et méditatif. On compose les bilans, dans le but d’avancer et de se surpasser.

#5 – Un temps pour ralentir

Enfin, toutes ces idées, on le remarquera, tendent vers une même et plus essentielle encore : celui de pouvoir ralentir, en considérant tout le temps qui nous est donné.

Les journées s’écourtent et ne semblent pas vouloir suivre tout notre train-train habituel – peut-être même qu’à force de trop vouloir en faire, se sent-on bien fatigué après un intense mois de septembre… On se demande alors si la nature n’aurait pas plus raison de ralentir. C’est souvent mon cas.

Chaque année, l’automne m’est un bon rappel de mes besoins et de la manière dont je me dois d’y répondre. Particulièrement du fait de ma sensibilité, j’ai tendance à m’épuiser vite – notamment en société – et à nécessiter davantage de sommeil à la venue de l’hiver. Automne vient poser ses mains sur mes épaules, non pour me secouer, mais pour me conduire au repos. Au ralentissement.

J’ai le droit à la récréation.

Il y a un temps pour tout.

Le temps n’est pas contre moi.

Voilà tous les messages qu’Automne semble vouloir me souffler, en tout humilité. Alors, je ne peux que céder et écouter. Tant pis, si je ne peux pas terminer mon projet aussi vite. Ce devoir, bien qu’incomplet, fera l’affaire demain. Ce soir est un temps de repos, un temps pour moi, où je peux venir me ressourcer auprès de ce qui est essentiel pour moi : mon Dieu.

L’Automne est donc assez contradictoire : à la fois, il est un temps de plein éveil des sens et de l’imagination, me permettant de m’équiper et me ressourcer à nouveau pour mes projets ; mais il est aussi un temps de ralentissement, un sommeil qui se prolongera à l’hiver et permettra une plus grande efficacité encore le printemps venu.

Qu’est donc l’automne pour vous ? Quelle période de l’année vous inspire le plus et pourquoi ? Partagez donc en commentaire ce qui vous remue et vous stimule – prenez le temps d’un soupir et exprimez votre reconnaissance !


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